Shinkoku
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 RP lenrouilly

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bobcat74

bobcat74


Messages : 49
Date d'inscription : 10/07/2013

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MessageSujet: RP lenrouilly   RP lenrouilly Icon_minitime1Sam 25 Jan - 10:17

Prénom et Nom: Triory
Sexe: Masculin
Age: 26 ans
Région d'origine: Okai
Physique: 1,00 mètre, 83 Kg, yeux marron, cheveux noir,

Métier: Fermier
Compétence en tant que compagnon:
-Botanique
-Dressage
-géologie
-outillage

Compétence au choix:

-Meneur
-Nager
-monté à cheval

Maîtrise de combat:

Archerie:2
Armure légère: 1
Armure lourdes: 0
Combat a main nue: 1
Armes légère: 1
Armes lourde: 0

-------------------------------------
RP

Des feuilles tombaient, le vent soufflait une brise légère. Les arbres grinçaient et semblaient vouloir s'envoler avec les derniers oiseaux qui partaient vers le Sud. Le soleil commençait à se lever derrière la colline, rougeoyant, un de ses rayons vint me taper le visage. Le coq venait de chanter le début du manège matinal de la ferme. J’étais déjà réveillé, depuis quelques heures, assis sur une pierre attendant patiemment l’arrivée du jour. J'observais. Il avait pluie cette nuit, les feuillent mortes étaient encore mouillées et des escargots avaient pris place à mes coter sur le mur.
Une cloche retentis au loin. Je me suis levé, pris la toile qui me servait de manteau, mon petit baluchon, mis mon arc en bandoulière et je partis vers le village.
Je parcourrais les champs de blé, doux et humide. Le soleil commençait à se faire plus imposant, mais la fraîcheur matinale persistait. Il me fallut sauter une barrière pour rejoindre le chemin de terre. Longeant la route boueuse, je m'approchais de plus en plus du village. J'ai alors décidé de m’écarter de la route pour rejoindre le torrent qui coulait en contrebas du chemin. Je traversais les arbres dénudés et fins. Cassant les dernières branches mortes avec mes pieds, je me baissais de temps en temps pour ramasser quelques champignons. Le vent se faisait mon sentit sous les arbres mais l'air y était plus frais dût au manque de soleil qui n'arrivais pas à s'infiltrer à travers le feuillage. En m'approchant du cours d'eau, je vis des traces de pas, sans doutes d'une biche passée par la il y a peu. Âpres avoir regardé dans mon baluchon et fais le constat que je n'avais plus de nourriture, je me mis à sa recherche.
Les traces semblaient remonter la rivière, je les suivais donc, traçant les poils de fourrure, et le moindre signe qui m'indiquais que je me rapprochais de ma cible. Je dus m'enfoncer plus profondément vers le centre de la forêt pour enfin retrouver la biche qui serait bientôt mon futur repas. Écartant les branches d'arbres et slalomant entre les arbres qui se faisaient de plus en plus imposant, j'arrivais dans une petite clairière. La biche était là, près d'un rocher, broutant tranquillement sans savoir ce que le destin lui réservait. Je me suis approché doucement, cherchant un bon angle de tir. Doucement je pris une flèche de mon carquois d'un geste fluide et énergique, je mis la flèche à la corde et brandi mon arc à l'horizontale, près a tirer. Je n'aurais qu'une seule chance, âpres la biche partirait au galop et je n’aurais aucune chance de la rattraper. Âpres quelques secondes d’analyse, je retint ma respiration et lâcha la corde de mon arc. La trajectoire était bien calculée, la flèche partit droite et se logea dans la cuisse droite de la biche qui poussa un brame rauque. Elle essaya de s'enfuir, mais ralentie par ma flèche, j'eus le temps de rapidement sortir un couteau, de mon fourreau, petit mais parfaitement équilibré je pus ajuster mon tir et lancer ma lame. L’animal n’eut aucune chance. Planté dans la gorge, du sang coulant de la plaie, mon couteau déstabilisa la biche qui s'écroula sur le sol, tapant le rocher en tombant. M’approchant doucement, la biche remuait encore je sortit la flèche et la lame de son corps, sortit un autre couteau, plus long et mieux aiguisé que celui que j'avais précédemment lancé. Un coup suffisait, rapide au niveau du haut de la colonne vertébrale, j'achevais donc l’animal avant de voir une dernière lueur dans ses yeux. Elle arrêta de gesticuler et sa tête tombât lourdement. J'ai alors coupé les morceaux que je désirais. Lorsque j’eus fini, je me suis relevé et je sortit de la clairière, laissant la biche aux charognards qui attendaient leur tour.
Quand je rejoignis enfin le chemin, le soleil était déjà haut dans le ciel. Je repris la direction du village.
Louden, était un petit village d'une cinquantaine d'habitants environ. Les villageois n'y étaient pas bien riches, mais ils vivaient de leurs récoltent et n’étaient pas embêtés par les guerres incessantes du fait de leur éloignement considérable des frontières . Une fois par mois, les habitants arrêtaient leurs activités et se réunissaient prés du pont donnant le seul accès au village pour danser, chanter et boire jusqu'à ce que le feu s’éteigne.
Les champs semblaient avoir bien poussés cette année. Les récoltes allaient être fructueuses, une nouvelles année sans disette aller passer si les Shengen ne s'en mêlaient pas. Car en effet, les Shengen étaient en quelques sortes un regroupement de brigands qui vivaient à partir des récoltes et des animaux des paysans. Ils contrôlaient la plus grande partie de la région, leur siège se situant à Louden.
Je m'approchais de plus en plus du village. J'entendis a nouveau la cloche sonner midi. Le pont entra dans mon champ de vue. J'ai alors posé mon baluchon et le reste de mes affaires au sol. J'avais une bonne vision sur ce qui se déroulait a coté du pont. Des gens s'agitaient de plus en plus préparant la fête qui commencerait le soir. Des femmes cuisinaient alors que les hommes ramenaient des énormes tronc de bois pour construire des tables et faire du feu. Des enfants jouaient a quelques mètres de moi. Toute la petite communauté de Louden s'affairait pour que la fête soit une réussite. Le feu commenças à brûler, de loin, on pouvais légèrement apercevoir la fumée qui pouvait laisser deviner un rapide embrasement du feu. Très vite, la fumée si fit plus dense et une odeur de porc grillé parvint a mes narine. Je ne pus m’empêcher d'esquisser un léger sourire ainsi que de passer la langue sur mes lèvres. Le soleil descendais progressivement dans le ciel, laissant apparaître un halo rose-orangé qui embrasa la plaine et se perdit dans la foret. La fête pouvais enfin commencer. Les premiers chants se firent entendirent, ils furent repris par les autres villageois. Quelques instruments de musiques se joignirent a la fête. Les gens dansaient en rond ou mangeaient le porc a peine sortir du feu. La bière de chanvre coulait a flot et les premiers ivrognes se firent entendre. Non loin de là, les enfants continuaient a jouer jusqu'à ce que leur mères les prennent par la main pour les emmener dans leur cabanon respectifs. La fête avait l'air réussis, tout le monde semblaient s'amuser ensemble et les tensions étaient évaporés. Il n’était pas tard lorsqu’un groupe d'homme fit son apparition. En relevant ma tête je pus apercevoir un groupe de cinq personnes s'approchant de la fête. Ils n’étaient pas bien grand, leur corps n’était ni trop gros ni trop maigre mais je n'arrivais pas très bien a les cerner a cause de la faible luminosité qui régnait.. Ils passèrent prés de moi, je me tapis encore plus dans les hautes herbes et je passa inaperçus. Les membres du groupe portaient tous une capuche noire qui retombait en robe jusqu'à leurs pieds. Les cinq traversèrent alors le pont en file et se joignirent aux paysans. La musique se tut. Ils s'assirent a une table a l’écart et l'un d'entre eux cria : « Allons, continuez ! ». Les chants reprirent aussi vite qu'ils avaient arrêtés, mais l'arrivée du groupe avait jeté un froid sur la fête.
Je me mis a genoux. Je scrutait le groupe attentivement. Je pouvais sans aucune doute affirmer qu'ils faisaient partit des Shengen. Je me rassis, attendent patiemment la fin de la fête. Quelques heures plus tard, âpres avoir bus quelques pintes en trop, le groupe se leva et fit le chemin retour en titubant de droite a gauche. Quand t'-ils m'eurent dépassés, je repris mes affaires et je les ai suivis. J’étais a environ une dizaine de mètres derrière eux, mais je pouvais sentir la forte odeur d'alcool qu'ils dégageaient ainsi qu'entendre les rires gras qui sortaient de leur bouche sale et hideuse. Tout aussi répugnant qu'ils étaient, je n'eus pas de mal à mener à bien ma filature : j'aurais été collé dans leur dos, leur réaction n'en aurai pas été moindre. Je les suivis comme ça pendant une bonne heure, j’émis même l’hypothèse que dans leur ivresse, ils se trompèrent de chemin mais finalement, ils me menèrent à leur tanière.
___________________________________

Shonry entra en poussant brutalement la porte. Il alluma quelques bougie invita un jeune-homme a rentrer derrière lui. Il sortit une mini jarre en terre-cuite.
Il se servi du Saké et le bus d'un coup. Il s’assit sur une petite chaise a son bureau dans le chalet des Shengen. Il était de taille moyenne mais sa carrure laissait paraître un homme imposant le respect. Il avait forgé sa réputation au sein de son clan en remportant de nombreuses batailles à la frontière du conté. Il avait ensuite pris la tête du clan Portier et le menait d'une main de fer.
Combien avons nous pris aux paysans cette année ?
3 tonnes de blé, deux cents cinquante vaches et porcs et une bonne centaine de pièces d'or.
C'est tout ? Comment cela se fait-il ?
Les paysans ont été plus réticents cette année..

Shonry parlaient à son conseiller : Chen. Fils d'un Samurai, il été un Shengen pure souche, depuis sa petite enfance, il avait appris a penser comme le clan. Cela faisait maintenant trois ans qu'ils conseillait fidèlement le grand chef. Il se servi un peu de Saké et s'assit sur une chaise. C’était aujourd'hui qu'ils faisaient les comptes des pillages de l'année. La soirée allais être longue.
___________________________________

La nuit été assez sombre pour que je passe inaperçue, quelques nuages bas survolaient la foret.
Le quartier général des Shengen était situé a flanc de montagne, parmi les arbres et près d'un ruisseau. C’était un chalet en bois, assez grand qui comptait deux étages. Il comportait de nombreuses fenêtres. Le bois assez sombre, le faisait fondre parmi la masse de la foret. Il semblait grand vu d'en bas mais néanmoins peu protégé : typique des Shengen, certains de leurs force, ils n'avaient placés que de gardes devant la porte principale. Sur le toit, de la fumée sortait d'une cheminée L'entrée était située entre deux arbres imposants. Mes amis les ivrognes passèrent la porte sans que les deux gardes postés a l'entrée ne bronches. Ils avaient une armure en fer un bouclier et une épée qu'il portaient au fourreau. Ils semblaient ne pas avoir d’arme à distance. Le chalet était éclairé par une légère lumière qui venait d'une petite ouverte au deuxième étage. Ils fallait que j'arrive a trouver le bureau de leur chef . Il commençait à se faire tard, la relève des gardes allait sûrement bientôt s’exécuter. La nuit été belle et noire, la lune s’était maintenant cachée derrière les nuages ce qui laissais une visibilité très faible. Il me suffit d'attendre un peu derrière un arbre et sans surprise, deux gardes sortirent du chalet pour remplacer les deux autres déjà présent. La manœuvre pris quelques minutes avant que les nouveaux gardes ne se mettent en place.
J'ai rabattu ma capuche sur ma tête et je me suis alors levé et j'ai marché vers la porte d'entrée. Arrivé sur le pavillon, le plus grand des deux gardes m'interpella :
Eh l'ami ! Tu n'as rien a faire ici ! Ou comptes-tu aller comme ça ? Me scanda-t-il.
Je compte voir votre chef. Et vous allez me laisser passer.
Mais tu te prends pour qui ? Décline ton identité.
Qui je suis n'a aucune importance pour vous. Je veux seulement voir le responsable de ce chalet.
Il est hors de questions que je te laisse rentrer ici. Va t'en ou ne devrons te ramener par la force, et il sera inutile que tu appelles ta pauvre petite maman car personne ne viendra t'aider.
C'est une menace ? Dis-je calmement.
Faut voir si tu bouges d'ici ou pas.
Je mis ma main a la poche et sortit mon poignard. Les deux imbéciles furent d'abord surpris mais ils sortirent vites leurs épées. Ils commencèrent a hurler et se jetèrent sur moi. Je me suis alors jeté sur le coté pour esquiver le premier coup. Le plus petit réussi néanmoins a m'atteindre a la jambe. La blessure était superficielle. J’étais au sol lorsque le plus gros des deux sauta sur moi. Il tombât de tout son poids sur moi et me coupa momentanément le souffle. J'ai alors vite réagit en prenant la première pierre a que je vis. J'ai frappé autant que je pouvais sur sa tête. Il arrêta de gigoter sur moi. Je l'ai poussé et je me suis relevé. Je me remis sur mes jambes et je fit mine d'attaquer le petit a droite. Il mis son épée en travers de la trajectoire de ma lame comme je l'avais prévu. Je le pris à contre-pied et lui enfonça profondément mon poignard. Je l'ai remonté, ouvrant le coté gauche. Il poussa un long râle, toussa et du sang sortit de l'ouverture que je lui avait infligé . Beaucoup de sang coulait. Il tomba a genoux. Je sortit mon couteau encore sanguinolent et je me suis placé devant lui. Il me regarda , les yeux plein de douleur. « Ma .. ma maman te souhaite bonne nuit » lui dis-je. J'ai levé mon couteau au niveau de sa tête, et je lui ai coupé la gorge.
Il s’écroula sur le sol. Je me suis redressé lentement. Mais je sentit un coup sur ma tête, ma vue se brouillât instantanément et je tombât dans le noir le plus profond.

Je me suis réveillé quelques minutes plus tard. Ma tête me fis mal. J'avais un très désagréable goût de sang dans la bouche et j'eus beaucoup de mal a ouvrir complètement mes yeux. Une fois que je me fut habituer a l'obscurité, je vis le garde que j'étais censé avoir assommé qui me traînais sur le sol du chalet. Il avait la tête en sang, aucun doutes, mon coup lui avait retiré le peu de neurone qu'il lui restait. Mes mains étaient attachés par une corde, pas très solide a première vu. Le parquet était lisse et froid. Je traversais les couloirs, sombres, humides et qui sentaient le renfermés. De nombreuses portes bordaient les murs. De temps en temps, une porte s'ouvrait et un homme me regardais bizarrement puis il refermais la porte aussi vite qu'il l'avait ouverte. Le garde me mis alors sur son épaule et me fis monter les escaliers. On est arrivé dans un autre couloir. Au bout, une légère lumière émanait d'une porte. Mon sympathique gardien frappa a la porte, quelqu'un l'invita a entrer. Il ouvrit la porte et me jeta comme un vulgaire sac a l’intérieur. J'y vis deux hommes assis a un bureau, une grande quantité de feuilles jonchaient une table au milieux d'une grande pièce, derrière la table, une grande fenêtre. Un feu brûlait dans l’âtre de la cheminée. Deux jarres vides étaient sur le sol qui laissaient présager de leur état. Un des deux se leva, il s'adressa au garde :
Qui est-ce ? Que fait-t-il ici ?
Nous l'avons capturé devant le chalet. Il nous a attaquer et a tué un des notres.
Il posa sur la table mon arc, mon carquois et mes lames puis il se place devant la porte.
L'autre homme assit a la table me regarda avec un air intrigué. Le premier homme qui semblait être le chef me dévisagea et me dit : « Allons, lève-toi ! ». Je me remis difficilement sur mes jambes. Ma tête me fis d'autant plus mal. Une fois que je fus complètement levé, il s’éloigna de son bureau et se mis face a moi en me fixant. On faisait la même taille. Ses yeux étaient aussi noir que ses cheveux . Ses oreilles étaient plutôt grandes et son nez été long. Il avait une léger bouc et une moustache très peu prononcée. Sa mâchoire été légèrement avancé. Il sourit ce qui laissa paraître ses dents. Mes jambes commençaient a être lourdes et tremblotaient et l'entaille que je m’étais faites lors de l'affrontement semblait s’être de nouveau ouverte. Le deuxième homme le vit et m'apporta une chaise. Je mis assis lourdement. Je ne lui dit pas merci mais un échange de regard le lui fit comprendre.
Qui est tu ? me demanda le chef
Je ne lui répondis pas. Il me reposa a nouveau la question mais rien ne sortit de ma bouche. Il commençât a s'impatienter alors il me donna un coup sur le visage.
Tu ne veux pas me répondre ? Me dit-il. Voyant que je n’eus aucune réaction, il s'adressa au garde en lui posant la même question. Évidemment il ne sus pas répondre.
Bon, tu ne veux pas me dire qui tu es, soit. Mais alors, que tu viens chercher ici ?
Il voulais qu'on le laisse passer pour qu'il puisse vous voir patron. Répondis le garde toujours placé a l’entrée.
Le chef commençât a regarder méchamment le garde, son visage devint rouge. Sa bouche se crispa et son regard noir fusilla le pauvre garde.
Espèce d'abruti ! Et tu l'as amené ! Tu as fait exactement ce qu'il t'avais demandé ! Qu'est ce qu'y a changé hormis que ton collègue et mort ?
Euh.. Et bien.. Il est attaché maintenant.
Tu ne crois pas si bien dire ! dis-je.
J'ai alors rassemblé mes dernières forces et je me suis levé. La corde, étant mal attachée et de mauvaise qualités, céda vite sous la pression de mes poignets. Je me suis mis face a l'entrée. J'ai donné un coup de poing au garde dans l'estomac, il se plia en deux de douleur. J'en ai profité pour prendre l’épée a son fourreau et la lui enfoncer dans la nuque. J'ai ensuite retiré l’épée du corps sans vie du garde et je me suis retourné vers le chef qui avait eu le temps de prendre une de mes lames qui était sur la table. L'autre homme s’était réfugier derrière le bureau. Ce ne serait pas un problème pour moi. Tant mieux, car le chef avait l'air mécontent du bazar que j'avais mis dans son bureau. Il essaya de me frapper. J'ai esquivé son coup et je lui ai donné un coup de pied qui le fis basculer en arrière, Il tombât a terre et il fis tomber le poignard qu'il tenais en main, rampa comme une petite chenille jusqu'à sa table, pris une chaise et me la jeta dessus sans grande conviction. Je n’eus aucun mal a l'esquiver. Je le pris par le col et je l'ai posé sur la table. J'ai alors mis l’épée sous son cou.
Ici, on m'appelle le boucher. J'ai une réputation a tenir, alors si tu ne veux pas être le suivant que j’ajoute sur mon tableau de tués, tu ferai mieux de répondre a mes questions.
Que vous voulez savoir ? Me demanda t-il en suffocant légèrement dut a la pression que j’exerçai sur son cou avec mon épée.
Je cherche une fille qui s’appelle Lina. Elle est arrivée ici il y a environ deux semaine en temps qu'otage. Ou est elle ?
Je ne sais pas.
Comment ça tu ne sais pas ? Tu es pourtant le chef ? Et tu ne sais pas ? Ne m'oblige pas a abîmer ton petit cou.
J'ai alors esquisser un léger mouvement qui fit une très fine entaille a son cou.
Non je vous en pris arrêté ! Je vous jure que je ne sais rien.
Le petit qui avait tout a l'heure disparu derrière la table se releva, me regarda et dit :
Comment peut t-il vous renseigner en étant mort ? Vous n'avez pas a le tuer dans l’intérêt de vous deux.
Tu as raison. Répondis-je. Toi, j'ai l'impression que tu sais plus de choses que tu veux le faire croire. Et toi ! Le chef me regarda. Tu ne m'a l'air plus abruti que le petit.
Il sentait la peur a plein nez. Je l'ai alors levé et jeté de l'autre coté de la pièce. Il tenta de se relever mais je pris une pelle qui se trouvais près de la cheminée et je lui ai donné un grand coup sur la tête. Il perdit connaissance. Je me suis alors rassi sur la chaise. J'ai alors tourné la tête de droite a gauche : les feuilles avaient volé dans la pièce, une chaise détruite trônais en plein milieu, le garde que j'avais achevé mourrait dans son sang, le chef été assommé par terre. Il ne restait que le petit gars qui était debout derrière la table, les yeux écarquillés.
Alors, comment tu t'appelle ?
Chen. Me répondit-il
Enchanté Chen, et tu sert a quoi ici ?
Je suis le conseiller.
Bon, et bien alors tu vas me conseiller, tu pourras peut-être me répondre toi, contrairement a ton stupide chef. Lina, ou est elle ?
Attendez, il faut que je regarde dans mes fiches.
Il repris vite confiance en lui, et traversa la pièce, il slaloma entre le sang et les corps. Il atteint une armoire, sortit une clef de sa poche et ouvrit l’armoire. Il chercha parmi un tas de papier.
Quand est-elle arrivée ?
Deux semaines
Il repris ces recherches attentivement. Puis je vis dans son regard qu'il avait trouvé ce qu'il cherchait.
Lina Liviano, achetée deux cents pièces d'or a un vendeur d'esclave. Mais nous l'avons envoyé aTashiko il y a a une semaine. Plus de nouvelles depuis.
Très bien. Merci Chen, tu m'a été très utile.
Vous allez partir maintenant ?
Oui. Maintenant que je sais ou elle est, je n'ai plus rien a faire ici.
Je récupéra mon arc et mes flèches ainsi que mes couteaux éparpillés un peu de partout dans la pièce. Je m’apprêtai a sortir quand Chen me dit :
Vous croyez pouvoir sortir d'ici vivant ? Dès que vous passerez cette porte, des dizaines d'hommes vous poursuivrons dans le chalet et vous ne savez même pas ou est la sortie.
Je réfléchi un instant et j’évaluai toutes les possibilités.
Tu va venir avec moi, tu m'a l'air d'avoir quelques connaissances , tu me sera bien utile.
C'est une proposition ?
Je pris alors la pelle qui était par terre, et je l'ai jeté dans la cheminée. Les cendres volèrent et se posèrent sur le parquet. Je pris la jarre de saké , et je l'ai jeté sur les braises. Une grande flamme surgit du sol et commença a se propager dans la pièce, commençant a embrasser les documents de Chen.
C'est plutôt une obligation. Lui dis-je.
Il me regarda et compris qu'il n'avais pas le choix comme je lui avait clairement dit.
Je me suis précipité vers la fenêtre et je l’ouvrit. Chen me suivit. J'ai évalué la hauteur : deux étages, ça ne nous tuerai pas mais nous casserai les jambes. Heureusement, je vis un grand arbre a un saut de deux mètres devant nous. Le feu, commençais a nous chauffer le dos, je devais prendre une décision et vite. J'ai lors regardé Chen et je lui crié «  Saute ! ».
Nous étions accrochés a une branche d'arbre. Le chalet en feu était juste devant nous. On est alors descendus Chen et moi et on s'est assis.
On fait quoi maintenant ? M'a t-il demandé.
On va aller a Tashiko.
Quoi ? Mais c'est a cinq jours de marche ! Et encore, si on ne s’arrête pas !
C'est pour ça qu'on a pas intérêt a s'arrêter. Rétorquais-je .
J'ai rabattu ma capuche et je me suis mis debout. Je me suis alors tourné vers Chen.
Alors ? Qu'est ce que tu fais ? Il est encore temps de rester ici.
Il me regarda et semblât réfléchir. Âpres quelques instants, il me répondis
Oui, je viens avec vous.
On se mit alors en marche. On marcha quelques heures jusqu'à arriver a flan de falaise. La paroi était excessivement pentue : personne ne nous attaquerai par le haut. Vu que le chemin qu'on avait emprunté été assez pentu et rocheux, on entendrai un quelconque assaillant arriver.
On va s’arrêter ici pour dormir un peu.
Je vais chercher du bois pour faire du feu.
Non. On risquerai de nous repérer . Je ne veux surtout pas avoir a faire a une dizaine de garde en me réveillant.
J'ai posé mes affaires sur le sol prés de Chen qui s’était assis adossé a la paroi de la montagne.
Je me suis également assis près de lui. J'ai sortit de ma sacoche un bout de fromage et je l'ai tendu a Chen. Il paru étonné mais il le pris et mangeas avec plaisir. Une fois qu'il eu fini, je me suis alors allongé, Chen fit de même. Je me pris une couverture, en laine de mouton : elle était chaude, douce et légère. Le sommeil vint vite.
J'entendis un bruit , j'ai ouvert un œil et j'ai attendus quelques secondes. Je me suis alors vite levé et j'ai pris mon poignard. Je vis alors Chen qui marchait de long en large.
Qu'est ce que tu fais petit ?
J'arrive pas a dormir.
C'est sur que t'arrivera pas a dormir si tu n’arrêtes pas de tourner en rond.
Je le vois encore quand je ferme les yeux. Le garde que vous avez tuez. Il ne faisait qu’exécuter les ordres.
Exactement. Lui dis-je. Si je l'avais laisser exécuter ses ordres, je n'aurais plus de tête a l'heure qu'il est.
Ce n’était pas une raison pour le tuer !
Parce que tu crois qu'il m'aurais laisser m'expliquer ? Qu'il ne m'aurais pas tué quand il en avait l’occasion ?
Chen se rassit. Pensif. Il plissa les yeux et se tourna vers moi.
Pourquoi vous ne m'avez pas tué ? Me demanda t-il.
Tu peux m’être utile, et j'ai un bon pressentiment pour toi.
Vous être utile a quoi ? Demanda t-il.
A retrouver ma femme.
Votre femme ? C'est cette Lina dont vous parliez au chalet ?
Après tout, ça ne te regarde pas.
Je me suis rallongé et je lui est tourné le dos. Je remis ma couverture sur moi.
« Comment ça ? Ça ne me regarde pas ? C'est vous qui m'avez mis dans ce pétrin ! Comment voulez-vous que je vous fasse confiance si je ne sais rien sur vous ? » me dit Chen. Je me suis levé. J'ai ranger mes affaires, j'ai pris mes armes et j'ai tout mis dans mon sac que j'ai porté sur mon dos.
Puisque tu es levé, on va pouvoir repartir, si tu veux plus d'informations sur moi, je t'en donnerai en chemin.
Il me suivi. Nous étions sur un sentier montagneux lorsque Chen me demanda :
Alors , ces informations ?
Qu'est ce que tu veux savoir ? Lui ai-je demandé.
Eh bien déjà votre nom, je ne connais même pas votre nom.
Mon prénom est Triory.
Vous faites quoi dans la vie ?
Bonne question. J’étais un paysan autrefois. J'avais mes propres champs. Je travaillais d’arraché pied au rythme de mes cultures. Ma maison se trouvais a l’écart d'un petit hameau d'une dizaine d'habitants. Les collines verdoyantes paraissaient tel un océan vert tellement elles s'étendaient a perte de vue. Mais un jour, alors que je venais de finir de ranger le blé pour l'hiver, j'entendis des cris venant de ma maison. Courant jusqu'à chez moi, je vis alors des gardes postés devant ma grange. Il me virent, ils sortirent leurs lance. Je fis ce qu'une personne normale aurait fais : j'ai fuis. Mais les gardes coururent après moi. Quand il parvinrent a me capturer a une centaine de mètre plus loin, ils m’amenèrent dans ma grange et m’attachèrent contre un poteau. Je vis ma femme en face de moi, elle aussi attachée contre un poteau également. Un type s’approcha de moi et me demanda en quelques sorte un contrat : ils me laissaient en vie et en échange, je devais lui donner un quart de mes récoltes. Bien évidement, je lui dit que non. Ils commencèrent a tabasser ma femme. Je me suis encore plus énervé : je les ai insulté et j'ai promis de les tuer tous. Ils m'ont assommer.
Mais c'est terrible ! Et vous ne pouviez rien faire ?
Non. Lorsque je me suis réveillé, j’étais dans une petite pièce sombre. L'air été extrêmement humide et il faisait très froid. Je vis alors une porte sur l'un des murs. Elle était fermée, alors j'ai tambouriné en criant pour qu'on me laisse sortir. Personne ne vint.
Une voie me parvint a mes oreilles. C’était un prisonnier qui été enfermé dans la cellule adjacente a la mienne. Il me dit qu'on été dans une prison du shogun. Bref, passons sur les détails , je réussi a en sortir. Et j'ai retrouvé un des hommes qui avais torturé ma femme et moi. Avant de l'éliminer, il me dit qu'ils avaient vendu Lina a la famille Shengen. La suite tu la connais.
C'est vraiment horrible.
Oui. Mais grâce a toi, je sais ou elle est. Je ferai tout pour la retrouver et tuer ceux qui l'ont vendus.

La suite de notre voyage se poursuivit sans un mot. Nous avons suivit le chemin qui descendais dans la vallée. Nous atteignirent en fin de journée une foret, dense les arbres épais et bas, de nombreuses plantes bloquaient le passage au sol. A la lisière , j'ai arrêté Chen. Je lui est lancé une épée.
Prends la ! Et attaque moi.
Mais pourquoi ?
Dans cette foret, si tu ne sais pas te défendre, tu meurs.
Il s'avança et frappa. J'ai paré son coup sans difficultés. Je lui en est asséné un qu'il reçut dans l’épaule. Il eut mal mais ne le montrât pas. Il lança alors une rafale de coups dont la puissance était croissante. Je parvins a les contrer mais je dus me décaler sur le coté pour en éviter un. Je le pris a revers et lui donna un coup a la tête. Il tombât au sol. Je lui mis la pointe de mon épée sur son cou. « entraînement terminé » lui dis-je.
Il se releva la main sur la tête, il avait un large sourire qui s'accrochait a sa bouche.
Alors ? Je me suis bien débrouillé ?
Tu peux mieux faire. Mais pour une première fois c'est pas mal.
Il en paru encore plus heureux.
Bon aller, on rentre dans cette foutue foret.
_________________________________

La foret était sombre, les ronces nous piquaient les jambes. Chen n’arrêtai pas de lancer des « aïe » à tout va. On marchais depuis une petite demie heure en arrachant les plantes qui empêchaient notre progression lorsque on entendis un cris. Chen paru effrayer. « Ne t'en fait pas » lui dis je . « Tant que tu restes pres de moi, tu ne risque rien ». On continua a marcher quand on atteint une petite clairière.
Bon et bien, on va rester ici. Dis-je a Chen.
Ici ? Mais on est a découvert. On peut nous attaquer a n'importe quel moment. Je ne crois pas que ça soit une bonne idée.
Justement, si on nous attaque, et qu'on arrive a tuer ce qui nous aura attaquer, les autres se calmerons.
C'est totalement stupide.
Oui, mais c'est comme ça que ça marche ici.
Je me suis assis l'arc a la main. Chen attendais debout derrière moi, impatient et légèrement stresse.
On n’eut pas a attendre longtemps pour que les créatures de la forêt nous repères.
Un cris nous fendis les oreilles. Les feuilles bougèrent devant nous. Je me suis levé. Chen se mis en position d'attaque. Une énorme créature sortit. Il avait un corps d'humain gros, gras, il avait un bras de bête poilu avec des griffes. Sa tête, était immonde et deformé. J'ai tiré une de mes fleches. Elle ricocha sur la peau de la créature. Chen se précipita sur elle et lui asséna un coup dans la cuisse. Son épée resta plantée. Le monstre cria et fit voler Chen d'un revers de la main. J'ai alors lancé mon attaque. J'ai sauté sur la créature et je lui mis deux coups dans la poitrine, seulement un l'entailla. Il posa un genoux a terre. Je me suis éloigné et j'ai relevé Chen. Je lui est donné mon arc et je lui est demander de tirer jusqu'à ce qu'il n'est plus de flèche. C'est ce qu'il fit. La créature ne pouvait plus avancer a cause de l'épée plantée dans sa cuisse. Je me suis alors élancer dans un grand contournement du monstre, j'ai sauté sur son dos et je lui est planté mon épée au niveau de sa colonne vertébrale . Il se cabra et cria un long moment avant de s’écrouler par terre.
« Et bien, c’était plutôt simple finalement » dis-je.
Ne restons pas ici. Me répondis Chen
Tu as raison, allons-nous en.
La suite de la traversée de la foret fut moins tumultueuse. Personne ne nous attaqua. Nous atteignirent la fin de la foret vers la soirée. Nous vîmes une grande montagne. Il fallait la traverser et nous serions arrivé.
On campa la nuit en bas de la montagne. La nuit fut calme et fraîche.
Au petit matin nous nous sommes réveillé de bonne humeur car nous savions que notre but était proche. Nous avons rassemblé nos affaires et nous nous sommes mis en marche. La montée fut longue, ennuyeuse. Nous ne nous sommes pas beaucoup parler en raison du froid qui nous glaçais le visage.
Arrivé en haut un vent frai nous tapa la tête. Le paysage qui s’offrait a nous était magnifique. En bas, nous vîmes enfin Tashiko . Nous pouvions voir le palais du shogun de notre position. La descente fut rapide, au même titre que notre excitation de bientôt arriver. Enfin, nous pouvions discerner les habitant. Je me suis arrêter et je dis a Chen :
Nous y voilà enfin. Je te propose que nous nous séparions pour l'instant . Je pense que nous retrouverons Lina plus facilement si nous nous séparons.
D'accord. Vous allez faire quoi ?
Je vais sûrement chercher un emplois de paysan. SI tu trouves quoi que se soit sur Lina, prévient moi.
Bon, alors a très bientôt me dit-il.
A bientôt.

C'est comme ça que mon histoire commença.


Dernière édition par bobcat74 le Sam 25 Jan - 10:31, édité 1 fois
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